
Biodiversité
Une implication sans réserve dans la protection des sites naturels et la vitalité du territoire ne sont pas inconciliables. Bien au contraire. L'action du Parc le prouve à travers la gestion des ressources naturelles comme la faune, la flore, les forêts, etc.
Eviter Réduire Compenser (ERC)
La prise en compte de l'environnement doit être intégrée le plus tôt possible dans la conception d'un plan, d'un programme ou d'un projet, afin qu'il soit le moins impactant possible pour l'environnement. Il est essentiel de prioriser différentes étapes : d'abord l'évitement des impacts puis la réduction et en dernier lieu la compensation des impacts résiduels.
Sa mise en oeuvre contribue également à répondre aux engagements communautaires et internationaux de la France en matière de préservation des milieux naturels.
Localement les problèmes déjà rencontrés concernent plusieurs zones sensibles ou protégées comme les périmètres de protection, les zones humides, les forêts remarquables, les zones d'enfrichement, etc.
Les zones Natura 2000
Le réseau européen Natura 2000 a pour objet la conservation de la biodiversité européenne remarquable, en application des deux directives européennes « Oiseaux » et « Habitats naturels, faune, flore ».
Le Parc est riche de 19 sites inscrits au réseau Natura 2000. Certains sont particulièrement concernés par la conservation des oiseaux rares, comme les vautours, les busards, les craves à bec rouge…
Les milieux naturels concernés par la directive « Habitats naturels » sont essentiellement des rivières, des zones de falaises et de rochers et des pelouses sèches traditionnellement utilisées pour faire pâturer les troupeaux. Ces espaces caussenards uniques réputés pour leurs richesses floristiques et animales sont menacés de disparition lorsqu’ils ne sont plus pâturés ni entretenus par les activités humaines.
Le réseau Natura 2000 ne constitue pas une « mise sous cloche » des espaces inscrits. Au contraire, la conservation de ces richesses est souvent intimement liée au maintien d’activités agricoles. Des actions spécifiques sont mises en place dans ces territoires à forte valeur biologique pour l’Europe.
Les espèces invasives
Réunions publiques, éditions de flyers, achat de nichoirs et de pièges à phéromones, formation des agents des collectivités et traitements expérimentaux : telles sont les actions mises en places pour la gestion des invasives.
La lutte raisonnée contre la chenille processionnaire et la pyrale du buis passe aussi par des équipements permettant d’agir précisément et efficacement. Une turbine, du matériel de pulvérisation et une perche télescopique pour un traitement localisé en hauteur, mais aussi des combinaisons et accessoires de protection ont été achetés par les collectivités pour lutter contre la prolifération des espèces invasives.
Le Bacillus thuringiensis, un produit biologique utilisé aussi dans l’apiculture, a été pulvérisé sur les pins infestés par la chenille processionnaire.
La lutte contre les invasives s’effectue dans le cadre de la cellule de crise mise en place par le Sous-Préfet de Millau.